Si le calme est revenu depuis les derniers affrontements en septembre, les 12 000 déplacés ont encore peur de rentrer chez eux. Les rumeurs d’attaques sont régulières et les hommes en armes dans la ville très nombreux.
La saison sèche a débuté à Birao. Le sable se soulève en nuage de fumée au passage des véhicules de la Minusca – le bataillon zambien des « Zambat ». La force onusienne n’est pas la seule à patrouiller en ville. Depuis peu les forces officielles, l’armée, la gendarmerie et la police, ont été dép...