Ce jour-là, le chef rebelle Riek Machar est censé rentrer à Juba et former un gouvernement d’union avec le président Salva Kiir. Sauf que son retour prévu en mai a déjà été reporté de six mois, et l’opposition demande un nouveau délai tant les retards dans l’application de l’accord de paix de 2018 sont importants. Ces derniers jours, les signaux d’inquiétudes se multiplient à l’approche du jour J.
À nouveau, l’Église sud-soudanaise se dit « profondément inquiète » à l’approche du 12. Elle rappelle aux parties « leur devoir de faire avancer le pays sans violence ». En effet c’est l’incertitude autour de...