Une quarantaine de dirigeants africains sont à Sotchi pour le premier sommet Russie-Afrique. Moscou veut doubler, d’ici cinq ans, ses échanges avec le continent. Mais qu'en est-il des attentes des acteurs africains ?
Avec nos envoyés spéciaux à Sotchi, Daniel Vallot et Florence Morice ► Bangui demande plus d’aide militaire Parmi les rencontres bilatérales qui ont eu lieu au premier jour de ce sommet : un tête-à-tête entre Vladimir Poutine et Faustin-Archange Touadéra. Le chef de l’État centrafricain en a profité pour demander à Moscou de renforcer encore son aide militaire dans son pays en lui livrant non plus seulement des armes légères, mais désormais des armes lourdes et continue de plaider pour une levée totale de l’embargo sur les armes auquel elle est soumise depuis 2013.
Des armes plus lourdes sont nécessaires pour créer des forces efficaces en République centrafricaine. Nous croyons que les partenaires russes livreront des moyens létaux (…) permettant la montée en puissance de nos forces de défense et de sécurité.
Touadéra plaide pour des armes plus puissantes et une levée de l'embargo