Prévue chaque année en avril, la réunion permet notamment de faire les propositions de promotion ou de mutation au chef de l’État. Reprogrammée cette semaine, date de la rentrée judiciaire, elle est pour la deuxième fois reportée « sine die » et, avec elle, toute la réorganisation du pouvoir judiciaire, pourtant très contesté depuis les dernières élections.
« On est là, on est venu presque pour rien », explique un président de cour d’appel. Si ce magistrat, comme beaucoup d'autres, a fait le déplacement depuis sa lointaine province, c’est aussi pour savoir s’il va garder son poste. « Le chef de l’État s’est lui-même montré très critique », reconnaît ce juge.
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