Le Conseil national du dialogue entame ce lundi 14 octobre la deuxième semaine consécutive de consultations auprès des formations politiques. Des consultations qui doivent permettre d’arrêter les termes qui figureront à l’ordre du jour du dialogue national que le président Denis Sassou Nguesso prévoit de convoquer dans les tous prochains jours.
Leader du Comité d’action pour le renouveau (CAR), Clotaire Mboussa-Ellah fait partie de l’opposition dite « républicaine » qui a été consultée en premier lieu. Il apprécie l’initiative et propose les sujets à mettre sur la table lors du dialogue.
« Il faut dire que c’est une bonne initiative : il faut dialoguer ; il faut se parler. Et, nous avons relevé que dans notre pays il y avait un problème de gouvernance politique et sur la gestion de la démocratie tout court. A cela il faut ajouter les questions de gouvernance électorale, al gouvernance économique et surtout la corruption. Sans oublier le règlement définitif de la crise du Pool. Ce sont autant de points qui nous divisent auxquels il faut trouver des solutions », nous explique M. Mboussa-Ellah.
Membre de l’opposition qualifiée de « radicale », Clément Miérassa s’interroge sur la forme du dialogue avant de souligner que « en réalité le pays est bloqué. Le dialogue politique inclusif se révèle comme la seule alternative pacifique du sursaut national et patriotique ». Lors du dialogue, la situation des prisonniers politiques doit être débattue avant tout, déclare un autre opposant.
« Pendant les consultations nous échangerons avec toutes les forces vives de la nation. Personne ne sera oublié », promet un responsable du Conseil national du dialogue précisant que la convocation du dialogue relève de la seule compétence du chef de l’Etat.