Depuis des mois, la tension est forte entre l’État central à Mogadiscio et la région du Jubaland, en partie contrôlée par les shebabs. Ahmed Madobe a été réélu à la tête du Jubaland pour un troisième mandat en août mais il n’a été intronisé que ce samedi 12 octobre. Le pouvoir central ne reconnaît pas l’élection et souhaite un nouveau scrutin. Ahmed Madobe a toutefois tendu la main à Mogadiscio.
Il a fallu presque deux mois pour qu’Ahmed Madobe soit intronisé. Mais même si Mogadiscio a tout fait pour empêcher la cérémonie, l’homme s’est voulu conciliant. Il a appelé au compromis, avant d’inviter le président somalien Farmajo, à venir ce dimanche dans la capitale du Jubaland, Kismayo, afin qu’ils règlent...