Sept millions d’électeurs sont appelés à voter ce dimanche 13 octobre en Tunisie. Le second tour de la présidentielle oppose le juriste Kaïs Saïed au magnat des médias, Nabil Karoui. Mais cette élection se tient dans un contexte de crise économique et sociale. En jeu notamment, la participation des Tunisiens.
Huit ans après l’engouement du « printemps arabe », on sent une certaine lassitude des Tunisiens, qui ont exprimé leur défiance, d’abord en sanctionnant les leaders de la classe politique classique au premier tour de l’élection ; ensuite, en boudant les urnes. Le taux de participation aux scrutins est faible. 49% pour le premier tour de la présidentielle, 41,3% pour les législatives et à cela s’ajoutent, quelque 24-000 et 26 000 votes b...