Plusieurs groupes terroristes seraient à la manœuvre dans les récentes attaques au Mali et au Burkina Faso, ce qui pose aujourd’hui la question de leur collaboration.
« Les terroristes ont aussi leur G5-Sahel. Ansar Dine, Front du Macina, al-Mourabitoune, AQMI, Ansarul Islam, État islamique dans le Grand Sahara : ça fait un G5 », ironise le chef d'un groupe d'anciens rebelles du nord-est du Mali. Pour ce combattant, depuis la déroute de l'État islamique dans le Grand Sahara (EIGS) dans l'est du Mali et de la Katiba Macina (affiliée au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, GSIM) au centre, les jihadistes se sont retranchés au Burkina Faso pour se recomposer. Des connexions ont même été établies entre eux.
Ce serait le cas notamment pour la récente attaque de Boulkessi, attribuée par la force conjointe du G5 Sahel aux terroristes burkinabè d’...