En France, neuf victimes soudanaises ont déposé une plainte visant le groupe BNP Paribas pour complicité de crimes internationaux au Soudan. Les plaignants espèrent faire reconnaître la banque française comme pénalement responsable pour des crimes commis par les forces de sécurité soudanaises au Darfour au début des années 2000. Cette institution financière est déjà dans le collimateur de la justice américaine, qui l’a décrite comme « la banque centrale de facto » de l’État soudanais à l’époque.
Le fondement de cette plainte se situe sur le plan des violations graves des droits humains qui ont été perpétrées par les autorités soudanaises.
Maître Clémence Bectarte, juriste de la FIDH, qui soutient les victimes soudanaises