Sept millions de Tunisiens sont appelés aux urnes ce dimanche 15 septembre pour élire un nouveau président. Berceau du printemps arabe en 2014, la Tunisie est l’un des rares pays à connaître une certaine stabilité politique. Cette élection est toutefois pleine d’incertitudes.
C’est la deuxième élection présidentielle libre organisée dans le pays depuis 2014. Mais cette fois-ci, on est bien loin de l’engouement qu’avait suscité le printemps arabe. Le scrutin semble incertain. En raison notamment du nombre important de candidats. Et surtout de l’éclatement des familles politiques : chaque courant compte plusieurs candidats rivaux.
En 2014, la présidentielle était marquée par un clivage très fort entre islamistes et modernistes. Cette fois, l’élection se joue sur le registre économique et social. Avec l’entrée en scène, de candidats « anti-système », qui tentent de séduire des Tunisiens qui se sentent délaissés des pouvoirs publics.
Une offre politique morcelée
La scène politique a en effet été Continuer la lecture de cet article sur RFI AFRIQUE