Après des membres de la société civile, il y a deux semaines ou encore la rencontre des partis islamistes et de l’ancien Premier ministre Ali Benflis, ce sont cette fois sept partis de tendance démocrates ainsi que la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme se sont réunis mercredi 26 juin pour faire une déclaration commune.
Ils prônent une période de transition. Une façon de dire qu’ils s’opposent à l’organisation rapide, voire précipitée, d’une élection présidentielle. Ces sept partis de tendance démocrate, dont le RCD et le FFS, mais aussi le parti des travailleurs dont la leader Louisa Hanoune est toujours en détention provisoire, avaient déjà tenu une réunion inédite la semaine dernière. Même s’ils ont des lignes politiques avec des points communs, depuis l’arrivée au pouvoir d’Abdelaziz Bouteflika, ils étaient divisés.
Cette nouvelle union, ils ont souhaité l’élargir aux membres de la société civile qui s’étaient déjà réunis de leurs côtés il y a deux semaines. Ces membres de la société civile eux souhaitaient une transition d’une durée de six à douze mois.
L’objectif est de parvenir à l’alliance la plus grande possible face aux autorités. Mais, malgré le communiqué commun diffusé mercredi soir, ce ne sera pas facile de surmonter les divergences. Principale tension pour le moment : faut-il oui ou non s’allier avec l’autre groupe de partis politiques, qui réunit entre autres les principaux partis islamistes et l’ancien Premier ministre Ali Benflis ?
Un analyste prévient : aucun acteur politique n’arrivera à gagner seul face au pouvoir.