En marquant les deux buts qui ont permis au Cameroun d’arracher sa qualification pour les huitièmes de finale de la Coupe du monde face à la Nouvelle-Zélande, Ajara Nchout a vaincu le sort qui semblait s’acharner sur son équipe.
De notre envoyé spécial à Montpellier,
« Il faut imaginer Sisyphe heureux », concluait Albert Camus dans son Mythe de Sisyphe. A Montpellier, ce jeudi, pour leur ultime match de poule de Coupe du monde face à la Nouvelle-Zélande, les Camerounaises avaient quelque chose du fils d’Eole, condamné à rouler sans cesse une pierre en haut de la montagne avant de la voir dégringoler de l’autre côté. A l’image de l’infatigable Gabrielle Onguéné, malheureuse dans ses tentatives, les Lionnes n’ont cessé de remonter un ballon qui s’obstinait à ne jamais atterrir là où il le fallait : dans la cage gardée par la gardienne Erin Nayler.
Il fallait rompre le s...