Dans la nuit de samedi 15 à dimanche 16 juin, à Nyabiraba, dans la province de Bujumbura, une permanence du Congrès national pour la liberté a été incendiée.
Le parti d’Agathon Rwasa est régulièrement la cible d’intimidations. Aimé Magera est membre du parti, en exil à Bruxelles. Il accuse le pouvoir burundais de s’être servi de la police dans cette affaire.
Ce qui m’a été rapporté, c’est que les gens qui occupaient les locaux ont été arrêtés auparavant par la police. […] C’est le parti au pouvoir qui est là, avec l’administration et qui instrumentalise la police.
Aimé Magera fait état de 15 arrestations et affirme que neuf personnes étaient toujours derrière les barreaux ce dimanche soir.