Au Soudan, la semaine dernière, la coalition civile a appelé à 48h d’arrêt de travail, à partir de ce mardi 28 mai, pour faire céder les militaires putschistes qui ont pris le pouvoir. En jeu : la composition du Conseil souverain, l’organe qui va mener la transition jusqu’aux élections. Les deux camps ne sont pas d’accord sur sa composition et sa présidence.
Les civils se préparent. Conférences, communiqués, comités sont utilisés pour mobiliser les Soudanais. « On s’attend à une grosse participation. C’est une grève politique d’avertissement aux militaires, pour accélérer le transfert du pouvoir », explique Rashid Saeed, porte-parole de l’Association des professionnels.
Depuis plusieurs jours, les civils publient les noms des corporations ralliées au débrayage comme les salariés des secteurs pétrolier, portuaire, les vétérinaires, les avocats, etc. Solidaires, ceux de l’eau et ...