C’est son premier long métrage et elle est la première réalisatrice africaine en lice pour la Palme d’or. Avec Atlantique, la Franco-Sénégalaise Mati Diop tient un plaidoyer à la fois poétique, politique et onirique appelant à ne pas baisser les bras face aux drames de l’émigration clandestine dans les pays africains. À 36 ans, elle choisit une façon inédite de braquer la caméra sur la situation d’une jeunesse sénégalaise tellement désespérée qu’elle est prête à plutôt mourir qu’à rester. Le drame de l’exil vu par les forces féminines.