En Centrafrique, le nouveau gouvernement nommé dimanche est loin de faire l’unanimité. Ce cabinet ministériel était pourtant voulu par les accords de paix de Khartoum signés à Bangui le 6 février dernier qui prévoyaient en effet la formation d’un nouveau gouvernement inclusif. Mais depuis deux jours, les démissions s'enchaînent.
Ce mardi matin, c’était au tour de Bertin Béa, leader du mouvement politique KNK d’annoncer sa démission du nouveau gouvernement. Une décision prise en concertation avec le bureau politique du parti et avec l’accord de l’ancien président François Bozizé.