Au Cameroun, 15 sympathisants du parti d'opposition MRC doivent comparaitre devant la justice ce lundi. Ils font l'objet d'une procédure en flagrant délit après leur arrestation fin janvier lors de marches organisées par le parti pour dénoncer le résultat de la dernière élection présidentielle. Des marches qui avaient été interdites par les autorités. Ils sont accusés de « participation à une manifestation illégale » et de « rébellion ». Plus de 150 autres personnes ont été arrêtées dans cette affaire, dont le leader du parti, Maurice Kamto, et toutes ont été inculpées pour des chefs d'accusation plus lourds, comme « insurrection ».
C’est à la justice, et à la justice seule qu’il revient de se prononcer sur les responsabilités éventuelles des uns et des autres dans le cadre de cette affaire. Cela dit, quand on joue avec le feu, on court le risque, forcément, de se brûler.
René Emmanuel Sadi, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement camerounais