Depuis le matin de ce mardi 23 Novembre, des membres de la nouvelle société civile congolaise axe sud de la province du Sud-Kivu ont fait un sit in à la REGIDESO Uvira. Ils protestent contre l’importation de la main d’œuvre étrangère dans cette société.
Pour les manifestants, c’est la première fois que la REGIDESO recrute les travailleurs et non les journaliers à Uvira. Parmi les dix-neuf engagés six viennent de Bukavu, ce qui selon eux, est un désavantage pour la population locale. Mafikiri Mashimango, coordinateur provincial adjoint de la nouvelle société civile axe sud de la province du Sud-Kivu parle de plusieurs journaliers travaillant dans cette société pendant plus de dix ans et qui n’ont pas été pris en compte lors du recrutement.
Pour lui, leur souci est de voir les uvirois engagés aux postes vacants comme dans d’autres villes. « Nous demandons aux autorités de maintenir les quatre qui sont déjà en fonction mais le secrétaire et le comptable qui devraient venir de Bukavu ne sont pas les bienvenus car à Uvira il y a des personnes qui y travaillaient comme journaliers et qui peuvent occuper ces postes » conclut Mafikiri Mashimango
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Le chef du centre de la REGIDESO Uvira, pour sa part, confirme que les normes ont été respectées lors de l’engagement car la main d’œuvre local a été prise en compte.
Musafiri Rusimbana Venas demande aux manifestants d’être patient car quatre autres personnes d’Uvira seront engagées incessamment.
Le responsable de la REGIDESO Uvira promet d’organiser un entretien avec les manifestants le vendredi 26 novembre pour une compréhension commune. « L’engagement a eu lieu même au niveau national et le pourcentage de la main d’œuvre locale a été respecté » précise Musafiri Rusimbana Venas en promettant de faire rapport à son hiérarchie