La population autochtone de l’Est de la République Démocratique du Congo au Sud-Kivu est confrontée aux problèmes de non accès à des terres à cultiver, d’habitations et à l’alimentation. Ce peuple qui vit de la chasse, du ramassage et de la cueillette a été chassé par le gouvernement de leur demeure, le parc national Kahuzi Biega en août 2019. L’ONG Environnement Ressources Naturelles (ERND) plaide pour leurs droits ignorés.
Ces peuples autochtones de la région du Sud-Kivu, pour les identifier, les organiser et défendre leurs droits de l’alimentation, habitation et autres ; ONG ERND a organisé une assise dans le but d’échanger avec les magistrats en leur montrant ces problèmes auxquels font face ces pygmées.
Au cours des échanges avec les magistrats sur la réalité et les droits des peuples autochtones ou pygmées, tirés de forcer de leurs milieux naturels, longtemps vécus pour ERND semble de plus en plus pire.
Qui malheureusement là où ils sont allés, ont rencontré d’énormes difficultés par défaut d’espace foncier dit par apport à leurs actions. Étant donné qu’il s’agit de questions de droits et qu’ils ont besoin de pouvoir notamment demandé les décisions de la justice pour pouvoir rentre dans ce qui leur garanti aussi bien dans les lois interne de la RDC.
Il a était important d’échanger avec les magistrats sur la manière de leur prestation pour la contribution et l’amélioration de droits de peuple autochtone. Busene Bwanamirindi professeur et vice-recteur à l’Université Catholique de Bukavu, l’un des organisateurs.
« Au regard des échanges que nous avons eu avec les magistrats, j’ai eu l’impression qu’ils ont eu une oreille attentive selon leurs contributions. Ils ont aussi exprimé leur volonté de suivre attentivement les questions des peuples autochtones pygmées. » A dit le prof. Busene bwanamirindi.
De sa part Nelly Nseya, l’une des avocats et magistrats participants de l’atelier, la réunion était très enrichissant qui leurs avait permis d’avoir un pas de plus sur le plan théorique mais aussi et sur le plan pratique. « Et ça nous permettre d’améliorer notre prestation dans les avenirs. »
Le gouvernement congolais a pris la décision de les chasser du Parc National Kahuzi Biega ; selon lui ils contribuaient à la déforestation du parc qui est un patrimoine du pays. Ils sont aujourd’hui plus de 500 par village.
Par Obedi Hérodias