Dans un communiqué publié ce mardi 23 juin, la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), réaffirme sa position d’exiger les réformes de la CENI comme préalables à la désignation et l’élection du prochain bureau de la CENI.
« La chose la plus importante ce que logiquement, il faut d’abord des réformes, particulièrement, la réforme de la loi électorale et de la CENI. Parce que on peut avoir le meilleur candidat, mais si c’est avec la même loi, la même configuration, on n’aura pas fait un grand pas. On n’a pas confirmé quelqu’un. C’était pour lui relater ce qui s’est passé. Et Mme la présidente a indiqué qu’elles vont analyser le dossier à la lumière des informations obtenues », a expliqué l’abbé Donatien Nshole, secrétaire général de la CENCO.
Il l’a affirmé ce même mardi alors qu’il faisait le compte rendu de la rencontre des confessions religieuses avec la présidente de l’Assemblée nationale.
En fait, toutes les Confessions religieuses, a l’exception de l’Eglise du Christ au Congo ont rencontré lundi 22 juin la présidente de l’Assemblée Nationale, pour lui faire le rapport des divergences autour de la désignation du candidat président de la CENI.
Il n’a donc pas été question pour les confessions religieuses, d’aller confirmer à Jeannine Mabunda pour une quelconque candidature retenue au poste du président du bureau de la CENI, souligne le secrétaire général de la CENCO.
« Il était simplement question de lui dire concrètement comment se sont passées les choses dans les échanges que l’on a eus pour désigner le candidat commun de la plateforme des confessions religieuses. Il y a eu des communiqués contradictoires, alors elle voulait éclairer sa lanterne. Il faut d’abord relever le fait qu’il n’y a pas eu vote régulièrement comme on en a prétendu. Mme la présidente de l’Assemblée nationale a elle-même vérifier deux faits qui le confirment », a précisé l’abbé Donatien Nshole.