Les enseignants de la sous-division de Sekebanza, affiliés à Afriland First Bank, ont failli tabasser les banquiers et bruler leurs véhicules, mardi 24 décembre, n’eut été l’intervention de la police. Selon Jean-Claude Tsobo, président du syndicat des enseignants, cette agence bancaire leur complique la tâche lors du paiement de leurs salaires. Au nom de tous ces enseignants, il demande au gouvernement, leur employeur, de transférer leurs salaires vers une autre banque.
La tension dans la commune rurale de Kinzau Mvuete entre les professionnels de la craie et les banquiers de l’agence Afriland First Bank est montée d’un cran à cause de la décision de ces derniers de travailler pour une demi-journée mardi.
Selon des témoins, les enseignants les ont brutalisés et ont brulé des pneus devant l’agence pour les empêcher de quitter leurs bureaux jusqu’à ce qu’ils soient tous servis.
Le problème est qu’Afriland First Bank n’a pas de succursale dans ce territoire. Ce sont les agents de l’agence de Boma qui se déplacent chaque mois pour payer les enseignants de Kinzau Mvuete.
Ces derniers expliquent que, contrairement à d’autres banques, Afriland First Bank ne respecte pas la date de la paie. En plus, les opérations s’effectuent lentement.
La veille de Noel, malgré la pression des enseignants venus de plusieurs coins de ce territoire, les banquiers sont restés catégoriques. Ils ont travaillé jusqu’à midi puis ont regagné Boma en laissant plus de trois cents personnes impayées, rapportent des témoins.
Contacté par Radio Okapi, le chef de cette agence s’est réservé de tout commentaire.