L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) a rendu hommage, samedi 21 septembre, aux personnes mortes, lors des manifestations du 19, 20 et 21 septembre 2016. A cette période, le Bureau conjoint des Nations unies pour les droits de l’homme (BCNUDH) avait documenté plus de 422 victimes des violences des droits de l’homme commises par des agents étatiques.
Samedi 21 septembre, une messe d’actions de grâce est célébrée à la paroisse Saint Dominique, avec la participation de plusieurs militants de l’UDPS, et de ses alliés.
Beaucoup parmi eux se rappellent que plusieurs combattants sont tombés pour avoir réclamé le respect de la constitution.
« Les amis n’avaient pas pillé, ils n’avaient pas volé et n’avaient pas insulté. Ils ont été tués pour avoir réclamé le respect de la constitution », a affirmé Philo Mbale, l’un des alliés de l’UDPS.
Gerry Dikala, ancien combattant, aujourd’hui député provincial, affirme qu’après ces évènements, le combat pour un Etat de droits est loin d’être gagné.
« Le plus grand combat que nous menons avec le Chef de l’Etat est l’installation d’un Etat de droit. On a gagné les élections, mais le combat n’est pas encore terminé », a-t-il dit.
A ceux qui estiment que Felix Tshisekedi aurait tourné le dos aux martyrs de la démocratie, Stéphane Tshibwabwa, l’un des militants les appelle « à l’apaisement. »