La dégradation des terres et la désertification sont un problème socio-économique et environnemental préoccupant la région du Sahel. Une initiative de verdissement et de restauration des terres a été initiée car elle est parmi les moyens qui répondent à cette problématique.
Cette initiative couvre actuellement un espace de 8000 kilomètres traversant le Sahel. Elle est mise en œuvre grâce aux appuis des gouvernements de la région et de la FAO. Le verdissement et la restauration des terres sont menés pour lutter contre le changement climatique d’une part. D’autre part, ils viennent lutter contre l’insécurité alimentaire qui menace les populations défavorisées de la région.
Cependant, les populations locales plantent des différents arboricoles endurants. Il s’agit de l’acacia produisant de la gomme arabique. Cette plante stabilise l’émulsion des aliments et des boissons. Elles plantent aussi l’arbre gao. Ce dernier aide à fertiliser les terres afin qu’il y ait production du fourrage et de millet etc.
A lire : Le Sahel opte pour le verdissement et la restauration des terres
Selon le rapport de la FAO paru la semaine dernière, 500 associations bénéficient au mieux de la sécurité alimentaire. Elles ont aussi les moyens d’augmenter leurs revenus.
L’ intervention est-elle bénéfique pour la région?
Cette intervention permet de stocker le carbone et de restaurer la biodiversité aux terres. Cela permet d’atténuer le changement climatique, d’adapter ses effets et renforce la résilience face aux aléas climatiques.
Elle permet aussi aux populations locales de jouir de l’alimentation améliorée et permet également la création des emplois et des revenus. Enfin, elle contribue à la croissance économique de la région. D’où selon ce rapport, pour chaque dollar investi, les investisseurs peuvent s’attendre à un profit moyen pris entre 1,1 et 4,4 dollars.
Lire aussi: Sahel: l’appel des éleveurs face à la crise pastorale et sécuritaire
Le combat est loin d’être fini. L’initiative de verdissement et de restauration des terres dans la région est actuellement sur 4 millions d’hectares . Le projet prévoit s’étendre sur 100 millions d’hectares sur toute la région. Signale le coordonnateur des projets internationaux au sein de la division des forêts de la FAO Moctar Sacande.
Pour répondre aux besoins environnementaux et socio-économiques de la région, 20 milliards de dollars ont été promis au niveau international. Ces milliards permettront d’élargir à plus grande échelle l’initiative.