Tambours, danses, accoutrements et chants traditionnels font l’immense beauté du folklore burundais depuis des décennies. Cependant, ce secteur n’a pas connu des mutations malgré l’influence de la modernisation. Il a joué un rôle considérable dans l’unification ethnique car il n’exclut personne.
Selon Irénée Ndayikeza, journaliste culturel, le folklore restera un pilier de la culture burundaise. Il est transmis de génération en génération.
On ne peut jamais parler du Burundi sans aborder sa culture.
« La culture est la vitrine du pays, pour cela on doit la conserver jalousement. Nous voulons un Burundi qui rayonne grâce à sa population et un pays de paix. Nous sommes invités à bâtir un pays respecté par le tuyau de culture», a souligné le président de la République Evariste Ndayishimiye, le week-end dernier au cœur du festival national de la culture.
L’admiration des chansons traditionnelles revêt le désir d’un retour aux origines, aux souvenirs de l’enfance, mais toujours sublimés par des instruments de musique et une esthétique chorégraphique modernes.
Les tambours ont joué un rôle extrêmement important dans la construction du Burundi monarchique. Le mot « Ingoma » signifie à la fois « tambour » et « royaume ». Les tambours étaient le symbole du pouvoir royal.
La réputation des tambour burundais atteint son apogée quand elle est inscrite en 2o14 dans le patrimoine de l’UNESCO.
A lire : Burundi : Les artisans déplorent un manque criant de marchés d’écoulement
Le rôle d’organiser la culture folklorique ?
« Cette compétition est une belle occasion pour renforcer la culture et l’ honneur du pays. Également, c’est un surplus pour les habitants de la capitale économique de contempler la richesse de la culture burundaise » a déclaré le maire de la ville de Bujumbura Jimmy Hatungimana.
Le festival a le rôle de restaurer la culture dans le développement du pays. En vue de sauvegarder les valeurs culturelles et d’ éviter les éventuelles dégradations et mutations qui pourraient altérer son originalité et son identité.
Des concours de chansons, danses traditionnelles sont organisés chaque année pour la promotion et la réhabilitation du patrimoine culturel burundais.
A lire aussi : Festival national de la culture burundaise, édition 2020
Jordan Ntambwe Ngoy