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ECONOMIE

Kenya : Sourire aux commerçants des vêtements de seconde main

Le gouvernement kényan vient de lever l’interdiction d’importer des vêtements d’occasion. Les commerçants peuvent désormais reprendre leur commerce. Un grand sourire pour eux.

Le Bureau des normes du Kenya (KEBS) et le Ministère du commerce ont publié de nouvelles règles qui devraient être suivies par les commerçants ainsi que par les acheteurs.

Certaines des règles qui s’appliqueront aux importateurs de biens d’occasion comprennent un colis qui doit avoir le même type de vêtements et le même poids imprimé, le nom du vendeur, le pays d’origine et l’adresse de l’importateur.

Cependant, il y aura des restrictions à l’importation de vêtements tels que la literie, les sous-vêtements et les serviettes. Le chargement des chaussures sera également du même type et sera également attaché à son poids, avec les adresses de l’importateur et du vendeur.

Ceux qui exploitent des magasins d’occasion sont tenus de se conformer aux exigences du COVID-19 fixées par le ministère de la Santé, y compris la pulvérisation de leurs magasins, la mise en place des dispositifs de lavage des mains et le port de masques. On s’attend actuellement à ce que ces détaillants demandent une licence pour poursuivre leurs activités et se conformer aux conditions pour empêcher la propagation du virus. Les acheteurs devraient également acheter des voitures d’occasion uniquement auprès de concessionnaires agréés.

Cette décision apportera désormais un soulagement temporaire aux détaillants de vêtements d’occasion qui, la semaine dernière, ont confronté la police pour demander la levée de l’interdiction par le biais de manifestations dans diverses villes du Kenya.

Le gouvernement kényan avait  interdit l’importation de vêtements de seconde main dans le but de lutter contre la pandémie à coronavirus et comme l’un des moyens de prévenir la propagation de cette maladie.

Par Sam Odhiambo

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