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EDUCATION

Gitega-Fêtes des diplômes: les parents, les éducateurs, les élèves et l’administration divergent

À la veille de l’ouverture de l’année scolaire 2019-2020 et des cérémonies de remise des diplômes aux lauréats 2018-2019, le Collectif de blogueurs Yaga a animé ce samedi 31 août un débat à Gitega sur la gestion des cérémonies des diplômes de fin d’études secondaires . Les participants n’ont pas émis sur les mêmes ondes.

Ce débat a eu lieu dans la salle du Centre jeunes de Gitega. Certains parents et élèves présents ont montré que même si le diplôme des études secondaires a changé d’appellation ,du diplôme au certificat, ce document scolaire n’est pas dévalorisé car , il permet aux élèves de s’orienter dans le domaine du travail, de l’ouverture aux universités et au monde. D’où, la célébration de cette journée est importante car, passer une dizaine d’années à l’école, c’est un travail ardu.

Pour d’autres, ces cérémonies nécessitent des moyens financiers élevés. Certaines familles doivent vendre leurs biens juste pour la fête sans toutefois disposer d’autres moyens de récupérer l’argent consommé dans ces cérémonies.

Étant donné que le monde du travail est très limité pour le moment, nous ne devrions pas dépenser beaucoup d’argent pour ces fêtes et imiter d’autres familles qui fêtent moyennant leurs moyens financiers , expliquent les autres participants.

 Célébrer sans imiter les autres parce que les moyens ne sont pas les mêmes

C’est du moins la déclaration de Rivaldo Niyonizigiye, l’un des blogueurs du collectif Yaga . Pour lui, c’est dans le choc des idées que la lumière jaillit.

«Les parents et les élèves ont le droit de célébrer ces fêtes, car passer les examens et être toujours sous le stress de l’école est un combat à ne pas négliger», a indiqué Rivaldo Niyonizigiye qui demande aux parents et aux élèves de bien gérer leurs biens et surtout pendant les périodes des fêtes des diplômes.

Thacien Nkurikiye, le conseiller culturel du gouverneur de la province de Gitega qui avait rehaussé de sa présence au débat, a rappelé que les cérémonies les plus reconnues au niveau national sont bel et bien la naissance, le mariage et le décès . 

Cette autorité publique s’oppose catégoriquement à ces fêtes et appelle les parents à être de bons gestionnaires du patrimoine familial.

Par Willy Ntakarutimana.

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