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ECONOMIE

EAC : Une monnaie unique d’ici 2024

Il reste que quatre ans pour la concrétisation effective de l’utilisation d’une monnaie unique au sein de la Communauté Est Africaine (CEA). Mais quatre critères de convergence macroéconomiques sont encore un élément d’éliminatoire pour la majorité de pays membres ; par violence ces derniers essayent de se rattraper.

Dans un atelier tenu mardi de la semaine dernière sur sensibilisations et d’échanges sur le rôle des médias locaux dans la réussite du processus d’intégration du Burundi au sein de la communauté, Jean Pierre Bacanamwo Directeur Général chargé des infrastructures et des affaires économiques au Ministère à la Présidence chargé des affaires de la communauté Est Africaine a dit que, jusqu’aux données de 2018, le Burundi se trouve dans une situation encourageante.

Les quatre critères que se sont fixés ces pays de cette communauté pour la mise en œuvre d’une monnaie unique ne les laissent pas respirer, pas aussi moyen de les passer outre. Ils sont entre autres :

  1. Le plafond de taux d’inflation de la monnaie locale doit être à 8%
  2. Un plafond du déficit budgétaire, dons inclus, de 3% du PIB
  3. Un plafond de la dette publique de 50% du PIB en termes de valeur actuelle nette
  4. Des réserves de change de 4,5 mois d’importations

Les pays membres sont obligés de remplir ces conditions citées ci-haut pour le démarrage. Mais quelques manquements sont encore à signaler pour l’un ou l’autre pays et pour telle ou telle autre année.

Jusqu’en 2018, la statistique montre que le Burundi remplit toutes ces conditions.

Du point de vue taux d’inflation de la monnaie locale doit être à 8%, entre 2017 et 2018, il est au -2,6%, alors qu’entre 2016 et 2017 était au 16,1%.

Sur le plan déficit budgétaire, dons inclus, de 3% du PIB, il y a eu une amélioration vu qu’il est aux 4,4%.

Quant à la dette publique de 50% du PIB en termes de valeur actuelle nette, le Burundi a une dette de 45,8%.

Enfin, sur les réserves de change de 4,5 mois d’importations, le Burundi se retrouve à 1,0%.

Tous les pays de cette communauté sont presque proches à remplir ces conditions. Il reste seulement quelques lacunes et fournir un peu d’efforts.

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