Les mesures barrières contre le Covid-19 freinent les petits agriculteurs surtout ceux du milieu rural. En outre, les routes impraticables et le manque de moyens de transport s’y ajoutent. Cependant, les agriculteurs adoptent une pratique de l’agriculture numérique pour surmonter ces défis. En effet, l’e-commerce des produits agricoles semblerait avoir du succès grâce à sa fiabilité et à sa rapidité.
L’impact du Covid-19 sur la vie des agriculteurs africains est certain. Le retard de la période végétative et l’accès difficile au marché d’écoulement sont les obstacles que rencontrent les agriculteurs africains.
Est-il facile de pratiquer l’e-commerce des produits agricoles pour les petits agriculteurs Africains?
« En l’absence de ce qu’on aime on se contente de ce qu’on a. » dicton. Afin de sauver leurs revenus, les agriculteurs africains adoptent l’e-commerce de leurs produits. Cependant, la commercialisation en ligne de produits agricoles n’est pratiquement facile pour les habitants du milieu rural.
Les défis
Inefficacité du système de transport en milieu rural, difficulté de s’approvisionner, restriction de déplacement pour l’écoulement de leurs produits. D’où s’ajoute aussi les exploitations agricoles non modernisés, réduction de l’aide par les agents publics sont les défis majeurs de l’agriculture africaine pendant cette période du Covid-19.
En effet, les petits exploitants agricoles africains du milieu rural ne sont pas fiers de cette mesure. Cela en raison de leur situation géographique qui ne leur permet pas de goûter aux bienfaits du dit système.
Dans la perspective de respecter les mesures barrières contre le covid-19, ils ont dû opter pour le commerce en ligne. Donc, ils n’ont pas de choix.
Que faire pour y remédier ?
C’est évident que l’e-commerce n’est pas l’assiette des petits exploitants africains et surtout ceux de la zone rurale. Malgré tout, il ne faut pas les mettre à part car ils ont aussi besoin de bénéficier de ses services.
Que faut-il faire ?
Pour remédier à cela, les décisions comme l’implication des états africains dans le secteur privé et la mise en place des lois régissant les exploitants. Puis, l’appui de PAM aux petits exploitants peut jouer un rôle prépondérant.
Par Dorine Dusabe