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Burundi: UNFPA soutient la sensibilisation des plus défavorisées, vers sa logique des trois zéros

UNFPA et Maison des Jeunes du Burndi
Une soixantaine de femmes vulnérables des quartiers du nord de la ville de Bujumbura a suivi une formation de trois jours, du 18 au 20 mai 2022. La formation s’est déroulée à la Maison des jeunes du Burundi, l’initiateur de ce projet en collaboration avec l’organisation Global peace chain Burundi. Avec un objectif d’éradiquer les violences basées sur le genre, le décès maternel et Pour sensibiliser le planning familial, l’UNFPA-Burundi a financé cette activité.

Des femmes vulnérables vivant dans les quartiers des zones urbaines de Kamenge et Kinama ont participé à ces séances de sensibilisation et formations. Elles sont une soixantaine en nombre. Leur âge varie entre 15 ans et 40 ans. Certaines sont victimes de grossesses non désirées. Les autres sont tutrices des enfants vulnérables dont les orphelins. Des femmes victimes de violences sexistes participent elles-aussi.

Pendant toutes les trois journées, elles ont été formées sur comment éviter le décès maternel et les VBGs. Elles ont eu des informations utiles, autour de la santé sexuelle et du planning familial. La Maison des jeunes souhaite que ces femmes aillent, à leur tour, sensibiliser les autres dans leurs communautés respectives. A en croire Georges Gahungu qui a représenté l’UNFPA-Burundi dans cet atelier appelle ces dames à sensibiliser afin qu’on atteigne  zéro décès maternel évitable, zéro besoin non satisfait en matière de planning familial et zéro violences basées sur le genre dans ces quartiers populaires. C’est d’ailleurs l’objectif 2030 de l’UNFPA.

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Ces sensibilisations facilitent l’action de l’administration locale

Zacharie Niragira a représenté l’administration zonale de Kinama dans ces assises. D’ailleurs, il est le chef du bureau d’État civil de cette zone. Étant le plus concerné par les problèmes sociaux, Niragira affirme que ces sensibilisation faciliteront la mise en œuvre de l’action gouvernementale.

«La sensibilisation appelle la civilisation. La population civilisée adhère facilement aux programmes gouvernementaux de développement», dit cette autorité administrative. Il met également une emphase sur la cohérence des thématiques aux principaux objectifs du gouvernement. D’ailleurs, la femme ne peut pas se développer financièrement en l’absence de la bonne santé sexuelle et reproductive, souligne Rosette Iragi Mihigo, coordonnatrice ad interim de la Maison des jeunes du Burundi. Le developpement économique de la femme constitue un moyen le plus sure dans la lutte contre les VSBGs, ajoute-t-elle invitant ces participantes à créer leurs propres business.

Les participantes à cette formation expriment de la gratitude. Elles ont eu des informations utiles pour se protéger de toutes les violences liées à leurs vulnérabilités, affirment-elles. Dans leurs communautés, elles vont être championnes du bien être familial, en sensibilisant leurs pairs.

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Eric Niyoyitungira

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