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Burundi: UNFPA a-t-il réussi sa mission en 2021?

Le bureau du Fonds des Nations unies pour la population au Burundi (UNFPA- Burundi) a évité 322 279 grossesses non désirées, 84 981 avortements à risque, 1342 décès maternels, indique le bureau. Il ajoute 34 000 comme nombre de nouvelles utilisatrices des méthodes contraceptives durant l’année 2021. Ces 4 chiffres témoignent de sa performance en matière de la promotion de la santé de la reproduction. 

Le soir de ce jeudi 15 septembre, le bureau de UNFPA-Burundi a présenté son bilan des réalisations de l’année 2021. Josephine Mbithi, directrice des ressources humaines au niveau central de UNFPA et Lydia Zigomo, directrice régionale de UNFPA de l’Afrique centrale et australe ont aussi participé à cette séance. Richmond Tiemoko, représentant résident de UNFPA-Burundi, rappelant les axes stratégiques du bureau-pays, a présenté ces 4 chiffres qui, selon lui, montrent la prévalence de UNFPA au Burundi.

Les actions de l’UNFPA doivent avoir comme impact: la maîtrise de la démographie burundaise? La question de l’augmentation exponentielle de la population constitue un frein pour le développement du Burundi, indique Renovat Bigirimana, représentant du ministre chargé de la coopération au développement dans cette activité. Il apprécie donc les réalisations de l’UNFPA qu’il qualifie  de “partenaires stratégiques » pour la mise en œuvre du Plan national de développement (PND 2018-2027).

Les réalisations vont au-delà des 4 chiffres.

Richmond Tiemoko, se résuma sur des réalisations phares de UNFPA au Burundi a aussi noté l’appui du processus de recensement général de la population, de l’habitat, de l’agriculture et de l’élevage, en cours de préparation. Il affirme avoir mis à la disposition de l’Institut des statistiques et d’études économiques du Burundi (ISTEEBU),  des experts, équipements et logiciels utiles pour le bon déroulement de ce processus.

De surcroît, UNFPA-Burundi a, selon son représentant résident, aide dans la prise en charge des femmes qui souffre de fistule obstétricale via le centre Urumuri de Gitega et le Centre Umugiraneza d’Angeline Ndayishimiye, Première dame du Burundi. Selon ces sources, pour qu’une seule femme guerrisse de la fistule obstétricale, le cout oscille autour de 500 US$, et très peu de familles burundaises peuvent s’acquitter de ce coût.

Nouvelle perspective: contraception après accouchement. 

En cette année 2022, au-delà des projets de l’année passée, l’objectif de l’UNFPA-Burundi est de sensibiliser, via le ministère de la santé publique et de lutte contre le Sida, la contraception après accouchement ( contraception post-partum), indique R. Tiemoko. Cela permettra de s’assurer qu’il n’y ait plus d’une grossesse non intentionnelle. “Qu’une femme sorte de la maternité avec une méthode qui la protège d’une grossesse pendant au moins 6 mois”, veut-il.

Rappelons que le Burundi a une superficie de 27 834 Km² et une population qui oscille autour de 13 millions selon les estimations de l’ISTEEBU. Le taux de fécondité est de plus de cinq enfants par femme en âge de procréation, selon l’enquête démographique et de santé fait en 2017 (EDS 2017).

Eric Niyoyitungira.

 

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