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Agriculture

Burundi: Le secteur de l’agriculture doit être professionnalisé

Les engins pour l'agriculture moderne au Burundi
Le gouvernement burundais devrait investir plus de 20% du budget annuel dans l’agriculture moderne. Propose l’organisation de la société civile OLUCOME, dans le but de mettre en place un fond stratégique des engins agricoles. Cette nouveauté dans le secteur agricole pourra développer le domaine et faire de celui-ci un métier professionnel.

Le Burundi est un pays dont 90% de sa population vit de l’agriculture. Une raison pour le gouvernement de consacrer l’année 2022 comme une année agricole. Entre-temps, pour l’ISTEEBU (Institut de Statistiques et d’Etudes Economiques du Burundi), un burundais devrait avoir en moyenne une superficie de la terre de 0,3 hectares soit 300 ares où il devrait cultiver. 

Avec cette approche de cette institution étatique des statistiques, OLUCOME précise que c’est impossible que chaque burundais ait la surface recommandée puisque les institutions publiques et privées possèdent des vastes terrains qui dépassent ces mesures dites par ISTEEBU.

Gabriel Rufyiri, président de l’Observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques (OLUCOME), indique que la question de l’agriculture est une question centrale qui exige que celui ou celle qui œuvre dans ce secteur, puisse être un agriculteur ayant des connaissances dans le métier et non pas un aventurier ou même des autorités étatiques du pays.

 L’agriculture moderne demande des moyens financiers

« Au cours du premier semestre 2021-2022, sur le budget annuel alloué à notre ministère de plus de 36 milliards de francs burundais, le budget déjà utilisé est de 24 milliards de francs burundais, soit un taux d’exécution de 64% », dit Déo Guide Rurema, ministre de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Elevage. 

Pour Mr Rufyiri, ce budget ne suffit pas, il faut un ajout d’au moins plus de 20% pour mettre en place un fond stratégique des engins agricoles. Cela veut dire qu’au Burundi, on doit changer la manière de cultiver c’est-à-dire quitter pour la houe pour adhérer à la machine moderne. 

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À côté de ces machines agricoles, M. Rufyiri suggère au gouvernement des intrants agricoles. Notamment différents produits apportés aux terres et aux cultures, qui ne proviennent ni de l’exploitation agricole, ni de sa proximité. Les intrants ne sont pas naturellement présents dans le sol, ils y sont ajoutés pour améliorer le rendement des cultures.

Qui a l’habilité à faire l’agriculture moderne?

C’est une personne affiliée dans l’agriculture, capable d’utiliser ces engins agricoles mais aussi qui possèdent des vastes terrains à cultiver, mentionne cette ONG qui œuvre dans le combat contre la corruption.

Le gouvernement devrait réadapter son système de culture à la machine pour avoir une grande production, tel qu’il est actuellement applicable dans les autres pays africains. Les institutions privées qui possèdent de vastes champs à cultiver, devraient commencer à utiliser ces machines agricoles, mettre des engrais pour enfin avoir un rendement admirable capable d’attendre une grande population.

Enfin pour faire face à ce nouveau système d’agriculture, OLUCOME demande au gouvernement de consacrer tous ses efforts pour en  avoir ces machines. Cela c’est pour qu’on  puisse aider la population qui n’a pas les moyens de les acheter, au moins qu’elle trouve là où elle peut les louer si une fois elle désire utiliser ces machines.

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Blandon Uwamahoro

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