Cette association vise à les ressembler et un cadre d’échange pour tous les « barazis » dispersés dans le monde entier. C’était ce samedi, au cours de son deuxième assemblée générale dans les enceintes de l’école internationale de Gitega où s’est tenu cette auguste Assemblée.
Cette association est dénommée « Association pour la Consolidation et le Développement du Clan Abarazi (ACDC-Abarazi), l’un des clans qui composent les familles de la communauté burundaise.
Selon Juvent Ndayikeza, le représentant légal de cette association et en même temps conseiller administratif du Gouverneur de la province de Bururi, les activités qui ont été menées après la première assemblée générale de l’année précédente étaient le processus d’approbation ministérielle de cette association.
Ainsi, l’association est déjà approuvée et les statuts sont disponibles. » D’ici peu, nous allons établir le règlement d’ordre intérieur de l’association » , compte Ndayikeza
Pour le moment, poursuit-il, le comité exécutif se hâte de mettre en place des représentants de l’association dans les 5 régions du pays et chaque province du pays afin que nous puissions démarrer les activités de notre association.
Et, parmi les projets à réaliser, figurent la création d’établissements scolaires et sanitaires , la création de coopératives et d’un fonds de solidarité locale, a-t-il révélé.
Et d’ailleurs, ces projets sont en ligne avec la politique de l’État qui appelle la population à rejoindre les coopératives, rassure Gacuti Nadine, secrétaire exécutif de cette association et gouverneur de la province Bujumbura.
1 400 000 fbu de contribution pour les frais de démarrage des activités de cette association et de la solidarité locale.
Chaque parti prendra 700 000 fbu, a indiqué Juvent Ndayikeza. Et dans peu de temps, indique-t-il, nous allons créer un compte bancaire avec trois petits comptes à savoir un compte pour le fonctionnement du comité exécutif de l’association, un compte pour la solidarité locale entre les « barazis » et un dernier compte pour le fonctionnement des coopératives.
Les » barazis » présents à l’Assemblée Générale dont certains poursuivent encore des études universitaires et d’autres sans emploi pourront trouver un emploi au sein de cette association, se sont- ils réjouis.
Cependant, Abarazi demande à toute la communauté le respect mutuel et envers les hiérarchies car, le respect joue un rôle important dans le développement de la société.
Par Willy Ntakarutimana
