LE JOURNAL.AFRICA
SANTE

Coronavirus : les scientifiques espèrent trouver un vaccin en un temps record

Alors que de nouveaux cas de coronavirus se répandent dans le monde, la course au développement d'un vaccin contre cette menace, jusqu'alors inconnue, repousse les frontières de la technologie médicale.

Les gouvernements, les instituts de recherche, l'industrie pharmaceutique et les donateurs investissent de l'argent et des ressources dans la lutte pour contenir le virus, qui est apparu dans la ville chinoise de Wuhan en décembre 2019. Il faut généralement des années pour mettre au point des vaccins, mais les chercheurs qui travaillent sur de nouvelles techniques affirment que ce délai peut être considérablement réduit. Voici un aperçu de quatre des tentatives les plus prometteuses.

Pince moléculaire

À l'Université du Queensland (UQ) en Australie, un nouveau vaccin est en cours de développement à une "vitesse sans précédent", en utilisant une nouvelle technologie inventée par les chercheurs de l'UQ appelée "pince moléculaire". Elle permet aux scientifiques d'imiter les protéines à la surface du virus qui induisent une réponse de notre système immunitaire. Dans un vaccin, ces protéines sont "souvent instables et s'effondrent ou changent de structure au point de ne pas induire les bons anticorps", a déclaré à la BBC le professeur Paul Young, directeur de l'École de chimie et de biosciences moléculaires de l'UQ. Une pince moléculaire les enferme dans une structure qui imite avec précision leur forme à la surface du virus, permettant au système immunitaire de le reconnaître en cas d'infection. Le vaccin pourrait être disponible pour des tests dans un délai de six mois seulement, selon l'UQ. Le professeur Young a déclaré que la rapidité de la réponse est due à la libération rapide du code génétique du virus par les autorités chinoises. "Une rapidité sans précédent" Les vaccins sont traditionnellement fabriqués à partir d'une forme affaiblie du virus ou de la bactérie responsable de la maladie. Mais il est maintenant possible de synthétiser des parties de l'ADN du virus en utilisant l'information génétique, ce qui réduit considérablement le temps nécessaire pour développer un vaccin. La Chine a publié ces informations en ligne le 10 janvier, trois jours après l'identification du virus, désormais connu sous le nom de 2019-nCoV. Les travaux de l'Université du Québec sont financés par la Coalition for Epidemic Preparedness Innovations (CEPI), qui est composée et financée par des gouvernements et des organisations philanthropiques du monde entier. Le groupe fait appel aux institutions du monde entier qui disposent d'une technologie vaccinale éprouvée pouvant être utilisée contre le 2019-nCoV pour demander des subventions. La CEPI et le géant pharmaceutique GSK ont également annoncé un partenariat pour l'utilisation d'un agent qui renforce la réponse immunitaire, appe...   

Continuer la lecture de cet article sur BBC AFRIQUE

Articles similaires

Covid-19: au Tchad les artistes montent au créneau contre le confinement

RFI AFRIQUE

Coronavirus : le député Muteule plaide pour la desserte en eau potable à Nyiragongo

OKAPI CONGO

Coronavirus : Annulation d’une étude controversée sur l’hydroxychloroquine

BBC AFRIQUE
Verified by MonsterInsights