La police nigériane a arrêté deux suspects en relation avec des meurtres en série dans un hôtel de la ville de Port Harcourt, dans le sud du Nigeria.
Au moins huit femmes ont été retrouvées étranglées de la même manière dans différentes chambres d’hôtel depuis le mois de juillet.
L’indignation suscitée par ces meurtres a suscité une campagne sur les médias sociaux – autour des hashtags #ProtectPHWomen et #ProtectPhGirls – pour exiger que les autorités fassent davantage pour arrêter les criminels.
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Des femmes ont défilé mercredi à Port Harcourt pour réclamer plus de protection.
L’un des manifestants l’a dit aux journalistes : « Les femmes de Port Harcourt ne se sentent plus en sécurité. Nous demandons une protection. »
La police a déclaré à la BBC qu’un homme avait été arrêté après avoir proposé de passer la nuit avec une femme pour environ 80 $.
L’autre suspect avait été arrêté à Kaduna, dans le centre du Nigéria.
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Le chef de la police de l’État de Rivers, Mustapha Dandaura, qui a décrit les meurtres comme l’œuvre d’un tueur en série, affirme qu’un groupe de travail spécial – comprenant la police de la région, les associations hôtelières et le conseil du tourisme – a été créé pour améliorer la sécurité dans les hôtels.
Tout hôtel de l’État qui ne se conformerait pas aux nouvelles directives, notamment l’installation de caméras de vidéosurveillance et la demande de documents d’identité aux clients au moment de l’accès à l’établissement serait fermé, a-t-il indiqué.