Le Kenya a autorisé un essaie vaccinal antipaludique qui débute ce vendredi.
C’est le troisième pays africain à participer à ce programme après le Ghana et le Malawi.
Dans ces trois pays, plus de 300.000 enfants de moins de deux ans devraient recevoir le vaccin chaque année.
Le vaccin RTS-S a été mis au point il y a 30 ans, et il agit en entraînant le système immunitaire à attaquer le parasite du paludisme, qui est transmis par les piqûres de moustiques.
Des essais antérieurs de moindre envergure ont montré que près de quatre bébés sur dix âgés de cinq à 17 mois, qui avaient reçu les quatre doses du vaccin, étaient protégés.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) affirme que cela pourrait changer la donne, mais que le vaccin doit être utilisé en même temps que les moustiquaires et les insecticides.
Le paludisme tue plus de 400.000 personnes par an, dont plus de la moitié sont des enfants en Afrique subsaharienne.
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