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L’ONU reconduit l’embargo sur les armes imposé à la Centrafrique

Le Conseil de sécurité des Nations Unies a décidé jeudi de proroger jusqu’au 31 janvier 2020 l’embargo sur les armes imposé à la République centrafricaine (RCA).

Il reconduit également les interdictions de voyager et le gel des avoirs infligés aux personnes ou entités désignées par son comité des sanctions.

La résolution 2454 a été adoptée à l’unanimité et invite tous les Etats membres de l’ONU à continuer de prendre les mesures nécessaires pour empêcher « la fourniture, la vente ou les transferts directs ou indirects à la République centrafricaine, d’armements et de matériels connexes, ainsi que toute assistance technique et aide financière en rapport avec les activités militaires ».

Cependant la Russie et la Chine bénéficient toujours d’exemptions qui leur permettront d’appuyer militairement la République centrafricaine (RCA).

Depuis son adoption, l’embargo qui frappe le pays a été partiellement levé à deux reprises.

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Elle a permis à la Russie de livrer 1.700 armes aux Forces armées centrafricaines (les FACA) et à la France de fournir 1.400 fusils d’assaut de type AK-47 et trois véhicules amphibies.

L’ancien ministre centrafricain, candidat à l’élection présidentielle de décembre 2016, Marcel Djimassé, plaide pour la levée totale de l’embargo.

« Nous sommes en face de deux poids deux mesures. Les gens qui devraient faire l’objet d’une mesure d’embargo, ceux qui sont hors-la-loi, ceux qui utilisent les armes, tuent tous les jours ».

« Ces gens-là ont toujours la possibilité de s’approvisionner en armes. Alors que l’armée nationale que la communauté internationale a contribué à restructurer, à former, n’a rien pour leur faire face ».

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« La France seule ne peut trouver une solution au problème de l’armée centrafricaine « .

Le pouvoir de Bangui reste limité dans son action face à la menace des groupes rebelles qui contrôlent des régions entières dans le pays.

Des groupes rebelles qui participent actuellement aux pourparlers de paix de Khartoum qui buttent sur deux questions : l’amnistie pour des chefs de guerre dont certains sont sous sanction de l’ONU et le partage du pouvoir.

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