L’Algérie s’est faite déchiré par la crise de Covid-19 qui a eu des impacts négatifs sur son Economie. Cependant il souhaite accroitre d’ici 2022 son PIB de plus de 2,5 % qui étaient seulement 3,7 % en 2021. Ce chiffre lui permettra de retrouver son niveau d’avant la pandémie.
Avant même l’arrivée du virus en Algérie, la croissance du PIB à 1% en 2019 contre 1.4% en 2018, n’était pas de bon augure. Elle expliquait déjà l’évolution négative de la production causée par la baisse des prix des hydrocarbures. Ainsi que par la faiblesse diversification de l’économie algérienne. Un ralentissement de la croissance a été enregistré même dans les secteurs hors hydrocarbures. Une chute de 3,3% en 2018 à 2,6 % en 2019 a été observée.
Un ralentissement était enregistré dans les secteurs du Bâtiment, Travaux Publics et Habitat (BTPH), de l’agriculture et du commerce.
A lire : L’Algérie s’ouvre aux investissements étrangers pour favoriser la diversification de l’économie
De bons résultats se font déjà sentir
Les perspectives économiques laissent présager une reprise fragile en 2021.Et la durabilité de cette dernière dépendra de l’accélération des réformes permettant de favoriser la croissance du secteur privé. Mais aussi de rétablir les équilibres macroéconomiques.
Le PIB devrait croitre de 3,7% en 2021 et de 2,5% en 2022, retrouvent son niveau d’avant la pandémie.
L’économie algérienne devrait bénéficier du rebond de la production de gaz en 2021. La reprise dans les secteurs hors- hydrocarbures devrait être lente mais progressive. Les besoins de financement budgétaires et extérieurs resteront importants attendus à 18 et 10 % du PIB. Et ceci risque de provoquer un retour au financement par la Banque d’Algérie afin de combler le déficit budgétaire. Ainsi que la poursuite des politiques de réduction des importations. Tandis que la dépréciation du taux de change devrait se poursuivre.
A lire aussi : Perspectives économiques en Algérie
Jordan Ntambwe Ngoy