L’Afrique connaît aujourd’hui un taux d’infertilité élevé. 85% de ces cas sont liés aux maladies infectieuses non traitées. En effet, la fondation Merck en partenariat avec ARCS vise la prévention de ces dernières.
Un contrat de partenariat entre la fondation Merck et ARCS a été annoncé en avril dernier. Celui-ci vient pour renforcer la lutte contre la stigmatisation de l’infertilité en Afrique. Un combat quotidien de la fondation Merck dans le cadre de la campagne «Plus Qu’une Mère».
En effet la campagne « Plus Qu’une Mère » intervient dans le but de renforcer les capacités des soins des infertilités. Et par la suite bâtir un plaidoyer en Afrique.
Lors de la réunion de la fondation Merck tenu le 29 avril à l’occasion de la 8e édition de cette campagne, le président de l’ARCS, Prof.Oladapo Ashiru, s’exprime sur l’infertilité masculine.
«C’est très important de sensibiliser sur la prévention de ces maladies», dit-il.
Étant donné que l’infertilité masculine constitue des faits sociétaires, il est toujours objet de controverses. Oladapo Ashiru confirme que leur énergie, inspiration et innovation de la stigmatisation de l’infertilité masculine arriveront jusqu’au bout.
Les causes de l’infertilité
Un bon nombre d’hommes africains sont répertoriés dans ce phénomène humain provoqué souvent par des maladies infectieuses.
« Environ 85% de cas d’infertilités en Afrique sont causées par des maladies infectieuses non traitées. Et que sont donc évitables dans de nombreux cas», explique le Prof. Ashiru
En Afrique, la première cause d’infertilité chez les femmes est les trompes bouchées en raison d’infections sexuellement transmissibles mal soignées. Répondant au journal Le Monde, Ernestine Gwet Bell, gynécologue obstétricienne spécialisée en infertilité à Douala, au Cameroun. Il ajoute, les avortements pratiqués hors milieu médical ou d’accouchements qui se font encore dans des conditions génératrices d’infections.
A lire : Bahwa Ferdinand remporte le prix de reconnaissance des médias « Restez à la maison »
La situation réelle en Afrique sur l’infertilité (journal le monde)
Les statistiques mondiales montrent que l’Afrique possède un taux d’infertilité élevé. Soit 15 % et 30 % des couples seraient touchés. Alors qu’en Europe c’est entre 5 % à 10 %. Les traitements de ces maladies en Afrique sont les plus rares. Seul 1 % des 5 millions d’enfants nés par fécondation in vitro depuis la mise au point de cette technique.
Selon Le Monde, très souvent les femmes sont blâmées de l’absence d’enfant. Pourtant, une étude menée en 2011 par le Gieraf a mis en évidence le partage des responsabilités.
Comment briser la stigmatisation ?
Un remède est meilleur dans toute situation humaine. Dont une initiative est faite sur le chargement culturel pour stigmatiser l’infidélité à tous les niveaux. Explication de la CEO de Marck Fondation Dr Rasha Kelej : «en améliorant des sensibilisations et formation également des experts locaux à tous les niveaux.»
Qui sont habilités à briser cette stigmatisation de l’infertilité ?
Et comme un homme qui combat, il totalise toujours toute son énergie. Les premières dames, des ministères, universités, médias et d’autres organes sont priorisés pour transformer ce paysage d’infertilité africaine, a souligné la sénatrice Dr Rapha Kelej.