Au Burundi, pendant que tous les yeux étaient rivés sur le Covid-19, une autre épidémie battait son plein : l’homicide conjugal. Et comme pour le premier, la vague ne semble pas retomber pour le second. Ici aussi, des mesures barrières s’imposent.
Pitoyable. Le Burundi assiste, médusé, à la recrudescence des homicides conjugaux. Les cas récents d’Aline Mukeshimana de Ngozi poignardée par son mari le 19 janvier 2021, et celui du 6 janvier 2021 où cette épouse de Mutaho a été égorgée vif par son mari, en témoigne. Malheureusement, ces actes ignobles de 2021 ne sont que le prolongement de 2020. Mukamana Denise de Gihosha le 19 novembre de l’année dernière, Nizigiyimana Consolate de Bubanza le 24 décembre, Laetitia Bukuru de Kirundo en juin, Kamurenzi Chantal