Le président élu Évariste Ndayishimiye sera-t-il juste une copie de son prédécesseur, ou incarnera-t-il un certain changement ? C’est ce que beaucoup de gens se demandent.
Ce lundi 25 mai, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a proclamé la victoire du parti au pouvoir CNDD-FDD au triple scrutin du 20 mai. À l’élection présidentielle, le Général Évariste Ndayishimiye a gagné avec plus de 68,72%.
Le CNL, dont le candidat Agathon Rwasa a eu 24,19% à la présidentielle, conteste ces résultants qui pour lui sont « fabriqués » et n’ont rien à voir avec la réalité. Pour preuve de ce qu’il appelle un « hold-up électoral », le parti CNL a dans un communiqué fait savoir que plus de 200 de ses mandataires politiques ont été emprisonnés le jour du scrutin pour que seuls ceux du CNDD-FDD participent au comptage des voix. Plus de 200 autres militants du CNL ont été arrêtés pendant la campagne électorale, y compris des candidats aux élections législatives et communales.
Pour le CNL et certains activistes, le Burundi a eu affaire à une élection où « ce qui compte ce n’est pas le vote, c’est comment on compte les votes », comme dirait le tristement célèbre Joseph Staline.
Un discours rassembleur
Dans tous les cas, nous avons un nouveau président, Évariste Ndayishimiye, élections contestées ou pas. Et le futur du Burundi dépendra beaucoup des décisions que prendra ce nouveau président, que nous le considérions comme mal élu ou pas. Maintenant, la question qui se pose est : « Que fera-t-il quand il s...