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Twittoscopie

Twittoscopie : une campagne ardente, sur le terrain comme sur Twitter

La campagne électorale au Burundi a débuté ce 27 avril 2020. Trois semaines accordées aux partis politiques et aux indépendants pour sortir le grand jeu. Une campagne qui a débordé les stades et autres lieux de rassemblement pour inonder Twitter.

« Elle n’a dit que tout haut ce que les autres pensent… », un résumé sorti d’une discussion mais qui aussi reflète ce qu’une partie de la toile burundaise a trouvé de particulier lors de cette campagne électorale. Allons droit au but comme le diraient les Marseillais. Trois confessions religieuses étaient visiblement appelées à mener la prière du parti qui « a mis Dieu en avant » à savoir le parti de l’aigle qui ne veut pas se faire déloger du nid maternel qui le nourrit encore : le pouvoir ! 

Visiblement les deux pasteurs n’étaient pas à la hauteur. Comme il s’agit d’un parti « rassembleur », il doit, à l’image de ses membres, invoquer la prière dans les us et coutumes de chacun des membres. Un pari qui est toujours difficile à réaliser. Ces prières ont donné aux Rwot de quoi commenter.

La prédicatrice n’y est pas allée du dos de la cuillère, pas de concession pour la communauté internationale. Nous comprendrons peut-être pourquoi cette fois, les colombes, symbole de paix, ne sont pas redescendues. Qui sait ?

Et dire par le comble des choses, le président Trump nous envoie finalement la représentation de la nation qu’il dirige. Que va-t-il suivre après ? Elle ne se perdra pas par hasard au-dessus de la RDC parce qu’elle n’aura pas trouvé le chemin qui mène au Burundi ? 

La guerre des foules et des images

Les réseaux sociaux sont des couteaux à double tranchant. Il faut faire attention à ne pas se faire mal. La campagne mouvementée nous a permis de sortir aussi ses secrets. A l’heure des réseaux sociaux, un faux pas peut te coûter très cher. Certainement que le responsable Twitter du CNDD-FDD a eu des sueurs blanches après « sa bourde » photogénique ????.

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