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« Oui, turashoboye ! » : un autre regard sur la femme burundaise

La date du 8 mars ne devrait pas être inscrite en chiffre d’or pour sortir toute belle en pagne pour juste fêter l’unique jour qui nous est dédié. Cette journée est aussi une occasion de porter une attention sur les accomplissements de la femme dans le milieu du travail, mais aussi d’ouvrir les yeux sur les manquements et les défis qu’elle rencontre au quotidien. 

« Reka sha n’ukugaprofita nta wundi musi » (il faut en profiter, nous n’avons pas d’autre jour, ndlr), me souffle une amie travaillant dans une microfinance, quand je lui demande pourquoi elle a trop envie que cette date arrive. Certes, elle reconnaît que ce n’est pas que le 8 qu’elle sera femme, mais elle me rappelle que c’est la seule journée où elle est considérée à sa juste valeur. « Le boss nous rappelle nos contributions dans le développement de l’entreprise. Nous avons droit à un repas copieux et une discussion entre femmes et le chef de l’entreprise. Des mots d’encouragement, des compliments… Vive le 8 mars ! » 

Je sais que ma collègue n’est pas la seule à festoyer et à se faire traiter de « princesse » le 8 mars. Au Burundi, la célébration de cette date est devenue un must, une mode. Une tenue de fête dans plusieurs institutions publiques. Des réceptions dans les hôtels les plus réputés, les patrons sem...   

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