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Le Burundi et ses égouts à ciel ouvert : il est temps qu’on porte plainte

Bujumbura, Gitega : les deux capitales du Burundi. Une pour l’économie, au bord de lac, suffocante de chaleur, une autre pour la politique, hivernale, dans le centre du pays. Aucun point commun entre les deux… ah, si ! Ces p*** d’égouts béants !

La (més)aventure a de quoi faire sourire. Sauf pour celui qui en est la victime. Il est 19h du soir dans la nouvelle capitale politique du Burundi, le froid commence à s’inviter dans les pulls inefficaces de ceux qui vont passer la nuit dans la région. Je raccompagne à l’hôtel un collègue qui ne se sent pas bien (l’air du pays exacerbe son rhume).

Arrivés à Shatanya devant l’auberge où il a loué une chambre (c’est un des quartiers à avoir été récemment dotés de nouvelles routes semi-goudronnées), je sors de la voiture pour prendre sa place (il était au volant et je dois ramener la voiture à un endroit où il y a un parking sécurisé).

Tout autour de moi règne une pénombre qui ne doit inquiéter en aucune mesure les services administratifs de Gitega, contrairement à Bujumbura où on a obligé chaque ménage d’éclairer devant chez lui, à défaut d’avoir un éclairage public. Donc, difficile de voir à plus de deux mètres, ni par terre. Qu’à cela ne tienne, je suis dans une route goudronnée, aucune inquiétude.

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