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Dysorthographie : nouvelle tendance chez certains administratifs burundais ?

Ces jours-ci, des publications et correspondances officielles comportant des fautes de français, pullulent. Un phénomène qui prend de l’ampleur et qui suscite beaucoup d’interrogations. 

Jeudi, 9 janvier, en me réveillant, comme à l’accoutumée, derrière mon petit écran de mon téléphone, je fais un petit détour sur Facebook et Whatsapp, histoire de me tenir informé des dernières nouvelles. Tout à coup, je tombe sur une correspondance officielle truffée de fautes d’orthographe, où un titulaire du centre de santé de Kiboganya écrit à un certain Niyomwungere Fabrice. Le lendemain, dans une autre correspondance, un chef écrit une correspondance d’abord pour lui-même (ce qui est nouveau pour moi), mais surtout dans un français contenant de lourdes fautes syntaxiques, sémantiques, factuelles et lexicales.

Ces cas ne sont pas isolés. Il y a comme une mode en vogue chez nos officiels, d’écrire des correspondances étonnantes aussi bien sur le fond que sur la forme : des mots mal écrits, mal placés voire inversés ou des erreurs de grammaire. C’est à se demander pourquoi ils n’écrivent pas dans la langue maternelle. En y regardant de plus près, j’essaie de trouver dans ma petite tête, des raisons objectives à cette baisse qualitative qui ne semble pas près de s’inverser.

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