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SOCIETE

Mariage : six Burundaises s’expriment sur leur nuit de noces

Dans une société où le sexe est tabou et la femme encouragée à rester vierge jusqu’au jour du mariage, la nuit de noces reste un moment de peur panique chez les habituées comme chez les novices. J’ai réalisé un micro-trottoir auprès de Burundaises mariées sur leurs expériences de cette nuit magique et ce qu’elles en gardent aujourd’hui.

Cynthia : Ma première nuit ? Je n’avais aucune expérience, aucune information et j’avais très peur. Quand on est arrivé dans la chambre, je l’ai regardé dans les yeux sans savoir quoi faire. Il a capté mon regard apeuré et a pris les devants. Ce n’était pas aussi terrible que je l’imaginais. Jusqu’aujourd’hui, on aborde rarement le sujet de la sexualité avec mon mari. Mais on a adopté un langage de signes et de gestes que l’on interprète à deux. Quand par exemple je veux que l’on fasse l’amour, il y a un regard particulier que je lui réserve, des initiatives que je pose et il devine facilement (rires). Quatre ans après la nuit de peur panique, on s’en sort très bien et on est heureux. Rosine : J’avais de l’expérience mais je ne voulais pas qu’il le sache. J’ai joué les saintes nitouches (rires). Il savait que je n’étais pas vierge mais il ne fallait pas non plus que je lui montre que je savais tout sinon je risquais de me faire taxer de prostituée. La nuit de noces, je lui ai laissé toute la responsabilité. Après, j’ai vu que je gâchais mon plaisir et j’ai contribué. Je l’aidais pour que nous puis...   

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