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Renommer les infrastructures : deux mois après, le débat est toujours chaud

La veille du 1er juillet 2019, le chef de l’État du Burundi a annoncé le changement des noms de certaines infrastructures publiques. Deux mois après, certains noms ont fait l’unanimité alors que d’autres laissent toujours des échos. Deux d’entre ceux-là qui peinent à convaincre ont alimenté le débat entre un groupe de cinq jeunes.

Le voyage avait été long. D’autant plus qu’on avait décidé de « négliger le trajet » (y aller à pied). La canicule ne nous avait pas lâchés d’une seconde. Il fallait nous revigorer. Mon ami Hervé et moi, décidons donc de nous acheter une bière bien fraîche avec les sous qui restaient : il avait acheté ses machins et moi les miens. Et tout va pour le mieux.

Le petit bistrot dans lequel nous nous arrêtons n’est pas plein. Mais du monde ? Il y en a. En prenant place à côte d’un groupe de cinq jeunes, je capte la discussion. « Reka sha reka, harya harimwo imvo za politique. Ntubona ko amatora yegereje ? ». (Arrête, arrête, il y a des raisons politiques derrière. Ne vois-tu pas que les élections approchent ?). La seule fille parmi les 5, d’une vingtaine d’années, n’est pas du tout d’accord. « Oyaha, hariho ivyari bifise amazina ari bizarre vraiment, nk’ ama dates y’ama coups d’Etat,… » (Ohh non, il y en a qui avaient vraiment des noms bizarres, comme ces ...   

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