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SOCIETE

À Bujumbura, le mariage n’attire plus…

L’étude la plus récente sur les facteurs qui poussent les jeunes de Bujumbura à se marier tardivement date de 1987. Dans son mémoire l’auteur Thérence Nijebariko raconte que le mariage exige du temps et n’est pas possible avec n’importe qui. Éclairage.

Pendant que les uns se marient les autres passent la trentaine et avoisinent la quarantaine dans le célibat. Le célibat étant l’état d’une personne en âge de se marier (21 ans pour le garçon et 18 ans pour la fille) et qui ne l’est pas et ne l’a jamais été.

Selon E. Westermarck cité par Thérence Nijebariko, la diffusion de l’instruction ou de la culture, les inventions nouvelles ont élargie les goûts des hommes et des femmes. Ainsi, leurs désirs se sont multipliés, de nouvelles jouissances et de nouveaux plaisirs leur ont été fournis.

Selon l’auteur, beaucoup de célibataires n’osent pas s’aventurer et lorsqu’ils le font, c’est avec beaucoup de calculs et de scepticisme, d’où l’expression kwishira akagozi mw’izosi (se mettre la corde au cou). Le coût du mariage est plus élevé en milieu urbain qu’en milieu rural à tous les niveaux de l’échelle sociale. Le citadi...   

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