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CULTURE

Slam : le calvaire des jeunes filles artistes

Alors que le festival Vuga battait son plein, un débat ayant pour thème : « Les femmes artistes et les sociétés africaines » s’est imposé. Entre la galère, le rejet, l’humiliation, le blâme, les agressions, et enfin la gloire, le parcours de l’artiste africaine est jalonné d’obstacles. Les trois détentrices du titre de championne de slam dans leur pays se sont confiées à Yaga.

 D’un pays à l’autre, elles ont presque connu la même expérience : la galère, le rejet, l’humiliation, le blâme, les agressions, et au bout du tunnel, la gloire. Depuis qu’elles ont décidé de monter sur scène, de pratiquer leur art, avec ou sans soutien, elles ne se sont jamais découragées. Leur carrière d’artiste n’a fait que s’affermir même au milieu des contradictions sociales. 

En effet, dans la mentalité de beaucoup d’Africains, un artiste est cette personne qui, après avoir lamentablement échoué dans sa vie professionnelle, décide de s’en remettre à l’art. Pour la gent féminine, cela est encore pire, une fille qui se lance dans l’art devient une honte pour sa famille et on lu colle automatiquement des étiquettes. Quoi qu’elle fasse, son talent sera toujours mis en doute. Certains diront qu’elle se donne à ses producteurs ou responsables des compétitions et festivals afin de signer des contrats ou remporter des trophées. 

Des parcours de combattantes

Croisant le regard d’un public silencieux et curieux, Huguette la slameuse burundaise est la première à répondre à la question posée par Alain Horutanga, le modérateur, à savoir : « Comment est-ce que la famille reçoit le fait que vous...   

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