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ECONOMIE

Terres rares, un trésor en otage ?

Alors que les terres rares du Burundi entrent sur la scène internationale par la grande porte, les litiges entre le gouvernement et la société exploitant font réfléchir sur la position avantageuse qu’encensait un billet paru récemment sur Yaga.

Depuis 2017, les terres rares n’étaient plus rares au Burundi. Exploitées par Rainbow Mining Burundi, elles sont considérées comme une aubaine pour le pays. Pas pour longtemps, car les litiges ne tardent pas à éclater. En 2018, la fixation du prix d’une tonne exportée devient problématique. Pour 25 tonnes de terres rares exportées, au lieu de payer une taxe de 2840 USD, Rainbow devait payer 8 000 USD. Une hausse de 4 % à 13 %. Rainbow s’en indigne, expliquant que le taux de taxe ad valorem figurant dans le code minier et dans la convention signée avec le gouvernement est de 4 % et non de 13 %.

À ce premier litige, s’ajoute le non-rapatriement des devises. Selon une étude faite par l’OBM et présentée le 9 octobre 2018, la quantité des terres rares exportée était de 750 969,50 kg pour une valeur de 1 741 827,85 USD. La valeur rapatriée était de 1 556 293, 04 USD au moment où celle non rapatriée par Rainbow était de 10,65 % soit 185 534,81 USD.

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