On observe ces derniers jours dans certains hôpitaux de Bujumbura des mesures de lavage de mains à leur entrée. Mais, force est de constater que tout n’est pas clean.
Il y a quelques jours, une grosse frayeur s’est emparée de l’hôpital Roi Khaled et de ses environs. Il y avait un cas suspect d’Ebola. Et voir toute l’équipe anti-Ebola qui était mobilisée sur place, dans leur combinaison d’astronaute, il y avait de quoi s’inquiéter. Mais fort heureusement la nouvelle s’est révélée une fausse alerte et a fait plus de peur que de mal.
Quelques jours après, alors que je me rendais à cet hôpital comme à l’accoutumée le matin, j’ai remarqué un changement. Il y avait des robinets en train d’être érigés, juste à l’entrée de l’hôpital. Conséquence de cette frayeur ou pas, la machine était en marche et les robinets allaient commencer à être fonctionnels et le mot d’ordre allait être de « se laver les mains avant d’entrer à l’hôpital, pour minimiser ou réduire le risque de toute infection en général, Ebola en particulier ».
Mauvaise application
Trois jours avant ce constat, j’avais été à l’hôpital militaire de Kamenge, et là-bas les robinets étaient déjà fonctionnels. Dès mon entrée, un soldat sur les lieux me montra l’endroit. Me voyant un peu surpris comme j’y étais pas habitué, il m’expliqua : « Vous deve...